JUSTICE : LA PEINE DE MORT
DES PEINES INCOMPRESSIBLES PLUTÔT
QUE LA PEINE DE MORT
10 novembre 2011, Marine a réitéré son souhait d’un référendum sur la peine de mort.
A titre personnel, Marine se déclare pour. Ce n’est, là, pas notre position.
Comme le précise la loi portant abolition de la peine de mort (article 3) « la référence à cette peine est remplacée par la référence à la réclusion criminelle à perpétuité ou à la détention criminelle à perpétuité suivant la nature du crime concerné ».
La problématique est aussi, comme le souligne Marine, celle de l’échelle des peines et rétablir en France un climat de sécurité.
Il s’agit donc de créer un internement incompressible, c'est-à-dire avec une impossibilité de ne bénéficier d'aucune des dispositions relatives aux réductions de peine et à l'aménagement de l'exécution des peines, sauf, bien entendu, dans le cas de nouvelles preuves à décharge.
Être contre la peine de mort ne signifie pas être laxiste avec des tortionnaires ou des criminels.
« C'est avec le Traité des délits et des peines du jeune César Beccaria que va s'amorcer, en 1776, le grand courant abolitionniste qui trouvera toute son ampleur dans la première moitié du XIX° siècle. Pour ce juriste milanais : "L'expérience de vingt siècles le prouve : la crainte du dernier supplice n'a jamais empêché des hommes décidés à offenser la société" et : "En donnant aux hommes l'exemple de la cruauté, la peine de mort n'est pour la société qu'un mal de plus." http://www.peinedemort.org/document.php?choix=4737
Par contre, il s’agit aussi de faire régner dans la prison-même un état de droit et ne pas laisser certains caïds en devenir les maîtres (« Des solidarités qui se nouent dans ces sociétés parallèles. Des liens surprenants tissés avec ces surveillants payés à peine plus que le SMIC » http://www.bibliosurf.com/La-prison-des-caids-enquete). Il faut savoir toucher aux endroits les plus sensibles : l’argent (en confisquant l’ensemble des biens) et le travail pour le bien de la collectivité toute leur vie durant.